Salif Traoré ou le don de faire opérer la magie d’un système dont lui et ses compères sont seuls à avoir le secret.

Du 7 au 12 septembre 2021, s’est tenue à Abidjan la treizième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo. Avec deux principales scènes, l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) et le stade de Grand-Bassam.

Cette édition a tenu toutes ses promesses. Notamment sur le plan sécuritaire. Rien à signaler !

Une logistique de haut vol et une régie menée de main de maître par le stratège Lotaire Gomis.

Une affiche toujours aussi cosmopolite qu’éclectique avec des pointures comme Koffi Olomide/Vegedream/Daphne/Keen’v/Mathey / Kajeem/Céline Banza/Eden/Rajaa Kassabni/Pape Diouf/Magic Diezel / Mala Rodriguez…

Prônant l’intégration africaine, le Femua 13 a eu pour pays invité d’honneur le Sénégal. Qui s’est vu offrir une lucarne spéciale à l’Institut français d’Abidjan. Une teranga portée par Didier Awadi et Pape Diouf qui ont conduit de jeunes pépites ; DJ Nina/OMG/Chadia/Job sa Brain/Ngaaka blindé et bien d’autres, sur les bords de la lagune Ébrié.

Notre coup de cœur a été la scène « Couleur café ». Un plateau découverte qui a vu défiler une centaine d’artistes. Mention spéciale aux organisateurs pour la programmation 100 % féminine au « Couleur café ». Des jeux de reins de la chorégraphe Sandia Chouchou aux performances live enlevées de Tyrane et Jahelle Bonee, nous avons pris plaisir à voir Mac Mel, Josée de la Tour, Prissy la Dégameuse et autres se montrer à leur avantage. 

Que dire de ce magnifique binôme d’animatrice ? Patricia Kouadio de la Côte d’Ivoire et Carolle Tchameni du Cameroun. Elles ont tenu en haleine le public durant des heures. 

Le commissariat du FEMUA 13 n’a pas manqué de saisir l’occasion pour sensibiliser le public sur la necessité de se faire vacciner contre le Covid 19.

Le Femua reste à ce jour le plus grand rendez-vous annuel de musique urbaine en Côte d’Ivoire.